Savoure le rouge
Ma main tremble mais ne se retient pas
Le nid vole en éclat
Je savoure ce rouge qui m'envahit
erre dans ma vie, hante mes nuits
Cette douleur de mon corps
Cette vie et cette mort
Que je ne veut pas trahir
Je me force à rire
Mon frond moite recherche cette fraicheur
Que la chaleur de la nuit renferme en son manteau
Je n'ai pas peur de cette douleur
cette vie qui part en lambeau
d'une main je tire les draps
je caresse mon corps las
Mon âme offre à l'univers
Ce rouge pourpre de mon corps
Cette souffrance jamais ne me quitte
chaque mois elle m'habite
un sillage de sang
coule lentement
Joie intense, amere déception
Ce fardeau on en est libérer
mais remplie d'aversion
de cet endroit vide, abandonné
cette promesse de vie
qui nous quitte dans la douleur
cette petite envie
bien vite meurt
La douleur physique me quitte
la douleur morale m'habite